Un lion a été disséqué jeudi en public dans le zoo d'Odensee au Danemark. L'évènement a eu lieu dans le cadre d'une activité éducative à destination des enfants et organisée par le parc.

Les défenseurs des animaux ont de leur côté dénoncé un "spectacle macabre".

Âgé de neuf mois, le lion a été tué en février. Le parc avait alors expliqué qu'il avait trop de lions et qu'il n'avait pas réussi à trouver un autre lieu pour l'accueillir. Le corps de l'animal a par la suite été conservé dans un congélateur.

Entre 300 et 400 personnes de tout âge ont finalement assisté à la dissection du lion. Un employé du zoo, Rasmus Kolind, a commencé à découper l'animal en enlevant sa langue, puis l'a dépouillé sous le regard curieux du public qui n'a pas hésité à se boucher le nez quand l'odeur du cadavre a commencé à se faire sentir. "Un animal mort, ça sent l'animal mort. Il n'y a pas grand-chose à faire", a expliqué Rasmus Kolind.

Certains visiteurs, dont certains avaient quatre ans, étaient à quelques centimètres de la table de dissection. "Je ne veux pas voir ça", a confié un jeune garçon à la télévision publique DR tandis qu'une petite fille a reconnu que l'événement était "drôle à voir, mais aussi un peu dégoûtant".

Lotte Tranberg, également gardienne du zoo, a essayé d'imiter le rugissement du lion en soufflant dans un tube qui avait été introduit dans le cou de l'animal mort. Rasmus Kolind n'a lui pas hésité à demander si "quelqu'un [dans la foule voulait] un œil" avant de décapiter le lion.

Les dissections en public sont monnaie courante au Danemark où elles sont considérées comme éducatives. Une porte-parole de l'association de défense des animaux, Humane Society International, Wendy Higgins, a pour sa part accusé le zoo de mettre en scène un "spectacle macabre". Pour son association, l'événement est une conséquence de l'élevage de masse des lions et de milliers d'autres animaux dans les zoos.

Ce n'est pas la première fois que ce genre de pratique divise le Danemark. En février 2014, le zoo de Copenhague s'était attiré des critiques en mettant fin aux jours de Marius, girafon d'un an et demi. La raison invoquée par les autorités était sa trop grande proximité génétique avec les autres girafes du parc.

CE PEUPLE EST MALSAIN !!!!

APRES LE GIRAFON, LES BALEINES ET MAINTENANT LE LION JUSQU'OU IRONT ILS !!!